Ce qui est un devoir pour celui qui n’observe pas le jeûne délibérément durant Ramadan
Ne pas accomplir le jeûne délibérément durant Ramadan rend obligatoires les choses suivantes :
dans certains cas le rattrapage seul ;
dans d’autres, le rattrapage assorti d’une compensation (fidyah) ;
dans d’autres, la compensation seule à la place du rattrapage ;
et dans un autre cas, le rattrapage et le versement d’une expiation (kaffarah).
1. Ceux qui n’ont pas jeûné et qui doivent le rattrapage seul sont les suivants :
celui qui n’a pas jeûné à cause d’une maladie dont on espère la guérison ;
celui qui a effectué un long voyage durant lequel il n’a pas jeûné ;
la femme qui a eu les menstrues ou les lochies ;
celui qui a délaissé le jeûne délibérément durant Ramadan sans excuse ou qui était en train de jeûner puis a annulé son jeûne par autre chose que le rapport sexuel ;
la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour elles-mêmes ;
Tous ceux-là doivent seulement le rattrapage jour pour jour.
2. Quant à ceux qui n’observent pas le jeûne et doivent le rattrapage assorti d’une compensation, ce sont :
La femme enceinte et celle qui allaite si elles ont peur pour leur enfant et n’ont pas jeûné, elles doivent le rattrapage et la compensation pour chaque jour d’un moudd – le plein de deux mains jointes pour des mains de taille moyenne – de l’aliment de base le plus courant du pays.
Celui à qui il incombait un rattrapage de Ramadan et qui en a retardé le jeûne jusqu’au Ramadan suivant, il doit en plus du rattrapage donner une compensation, pour chaque jour, un moudd.
3. Quant à ceux qui ne jeûnent pas et doivent la compensation seule, ce sont :
a – le vieillard d’un âge avancé qui ne supporte pas le jeûne ou pour qui le jeûne présente une difficulté insupportable, celui-là ne jeûne pas et donne une compensation – un moudd – jour pour jour ;
b – le malade dont on n’espère pas la guérison : il n’a pas à jeûner ni à rattraper. Il ne doit que la compensation seule qui est un moudd de blé ou autre selon l’aliment le plus courant du pays.
4. Quant à celui qui n’observe pas le jeûne et doit à la fois le rattrapage et l’expiation:
c’est celui qui a rompu son jeûne par un rapport sexuel durant une journée de Ramadan délibérément, de son plein gré, en se rappelant le jeûne, même s’il n’est pas sorti du maniyy à la suite de cela. Il doit rattraper cette journée qu’il a annulée tout comme il doit l’expiation.
Questions de révision
Question 1 : Quelle est la traduction du terme arabe « fidyah » ?
Réponse : La traduction en français du terme arabe « fidyah » est compensation.
Question 2 : Quelle est la traduction du terme arabe « kaffarah» ?
Réponse : La traduction en français du terme arabe « kaffarah » est expiation.
Question 3 : Quelles personnes doivent le rattrapage seul si elles n’ont pas jeûné ?
Réponse : Il s’agit de de la personne qui n’a pas jeûné à cause d’une maladie dont on espère la guérison, celle qui a effectué un long voyage durant lequel elle n’a pas jeûné, la femme qui a eu les menstrues ou les lochies, la personne qui a délaissé le jeûne délibérément durant Ramadan sans excuse ou qui était en train de jeûner puis a annulé son jeûne par autre chose que le rapport sexuel, ainsi que la femme enceinte et celle qui allaite si elles ont peur pour elles-mêmes.
Question 4 : Quelles personnes doivent le rattrapage assorti d’une compensation si elles n’ont pas jeûné ?
Réponse : Il s’agit de la femme enceinte et celle qui allaite si elles ont peur pour leur enfant, ainsi que la personne à qui il incombait un rattrapage de Ramadan et qui en a retardé le jeûne jusqu’au Ramadan suivant.
Question 5 : Qu’est ce qu’un moudd ?
Réponse : Il s’agit du plein de deux mains jointes pour des mains de taille moyenne.
Question 6 : Quelles personnes doivent la compensation seule si elles n’ont pas jeûné ?
Réponse : Il s’agit du vieillard d’un âge avancé qui ne supporte pas le jeûne ou pour qui le jeûne présente une difficulté insupportable et du malade dont on n’espère pas la guérison.
Question 7 : Quelles personnes doivent le rattrapage et l’expiation si elles n’ont pas jeûné ?
Réponse : Il s’agit de celui qui a rompu son jeûne par un rapport sexuel durant une journée de Ramadan délibérément, de son plein gré, en se rappelant le jeûne, même s’il n’est pas sorti du maniyy à la suite de cela.